Présentation : Lycée LAPLACE - CAEN (14)
Auteur : Thibaud SCHREIBER
Revue n° 193
Page 38 à 41
Objectif :
Le présent article découle de mon mémoire de Master FFMS en cours.
L’origine de mon questionnement vient des incessantes remarques des chefs d’entreprises lors des visites de PFMP, et ce, quelle que fut mon académie d’exercice :
« Il est pas mauvais mais s’il veut apprendre à travailler, il faut qu’il fasse un apprentissage. »
« Regardes, tu le vois lui, au fond de l’atelier ? Il est brésilien, il parle pas un mot de français mais c’est le seul que j’ai trouvé. »
« J’ai assez de boulot pour embaucher une deuxième équipe complète mais je trouve personne. »
« En un an, on n’a trouvé qu’une personne à embaucher. Et encore... »
« Et on le sait bien, pour faire un bon menuisier, il faut 10 ans. »
Ces remarques, que nous avons tous entendues à un moment ou un autre, m’ont amené à me demander pourquoi je m’évertuais à former des jeunes tous les ans s’ils sont jugés inaptes par les personnes susceptibles de les embaucher. Puis est venue la possibilité d’une incompréhension. Les chefs d’entreprises sont-ils au courant de ce que l’ont fait en LP ? Sommes-nous au courant de ce qui se passe en entreprise ? Et face à la diversité de notre métier de menuisier, comment pouvons-nous former les élèves à celle-ci ? Par ailleurs, qu’est-ce qu’un menuisier ? Est-ce que tout le monde a la même définition de menuisier ? Et si l’incompréhension se terrait là ?
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RÉFLEXIONS SUR LE MÉTIER DE MENUISIER N°193
RÉFLEXIONS SUR LE MÉTIER DE MENUISIER N°193
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